When the sun goes down (Oskar)

@"Kamila Monroe"

tu redoutais sa réaction. tu savais pas si elle comprendrais ce que t'essayais de dire. tu veux pas croire que t'es un monstre comme ton père. c'est ce que disait nikki. t'es pas comme ça. tu scrutes la moindre réaction sur son visage, à la recherche d'un peu de compréhension. oui cinq ans, c'est long. on s'en rend pas forcément compte quand on est à l'extérieur. mais une fois que t'es à l'intérieur, tu vois rien d'autre que les murs de ta cellule. ta vie est en suspend alors que dehors, la vie continue. et quand tu sors, t'as l'impression d'avoir tout raté. elle reprend ta main. ce geste te surpris. est-ce qu'elle te comprenait? t'es sûr de rien. elle commence à parler. elle va elle aussi t'ouvrir un peu son cœur. tu l'écoutes. t'aurais jamais imaginer ce qu'elle s'apprêtait à te dire. tu lui prête une oreille attentive alors qu'elle passe ta main sur sa peau. sous sa robe, sur sa hanche. sous tes doigts, tu sens une cicatrice. tes yeux se posent alors dessus. elle t'en raconte l'histoire. et tu te sens con. la dernière fois, t'avais blagué à propos de la séquestrer et de la violer. même si c'était pour rire, là maintenant tu te sens mal. tu te rends compte que t'aurais pas du rire de ça. tu connaissais pas son histoire. encore moins ce qu'elle avait vécu. tu ne dis rien, tu la laisse parler. tu sens qu'elle en a besoin. tu veux pas l'interrompre parce que ça risquerait de la bloquer. elle en avait gros sur le cœur. alors t'écoutes. tu plonges ton regard dans le sien et à mesure qu'elle t'explique, t'y perçois de l'émotion. ses yeux émeraudes brillent de plus en plus. toi aussi t'es ému. c'est impossible de rester impassible face à ce qu'elle dit. ta main toujours dans la sienne, tu la sens resserrer ses doigts autour des tiens. tu ne la lâche pas, t'as l'impression qu'elle va s'écrouler si tu le fais. à mesure qu'elle parle, t'as envie de la serrer fort dans tes bras. t'as envie de lui dire à quel point t'es désolé pour tout ce qu'elle a vécu. même si c'est pas ta faute. ça te touche qu'elle te parle ainsi parce que c'est pas le genre d'histoire qu'on raconte à n'importe qui. un peu comme toi avec tes histoires de famille. de ce moment où t'as vu le sang jaillir de la tête de ta mère. c'est des événements qui marquent un être à tout jamais. elle a raison. finalement vous aviez plus en commun que ce que tu ne pensais. enfin tu souffles parce que tu comprends qu'elle ne te jugera pas. tu peux être sincère avec elle sans risquer que ta vraie personnalité ne la déçoive. elle te propose même de t'aider. t'avais du mal à savoir comment mais elle était peut-être là la solution à tout tes problèmes? t'as peut-être simplement besoin de parler à quelqu'un qui ne te jugera pas. qui avais déjà vécu quelque chose de similaire. naturellement t'aurais dû te tourner vers ta sœur. mais ça c'était impossible. sa main sur ta joue, tu finis par hocher la tête doucement, timidement. t'acceptes qu'elle te vienne en aide. si elle a réussi alors toi aussi tu le peux. mais y a quand même une part de toi qu'espère ne pas lui faire confiance à tord. parce que finalement, cette fille, tu la connais depuis pas longtemps. mais t'en avais appris bien plus sur elle en cinq minutes que tu ne l'aurais imaginé. doucement, elle approche son visage du tien. dans son regard, tu lis de la compassion. t'aperçois aussi un sourire sur ses lèvres. elle avait les mots pour t'apaiser. les bons mots pour te transpercer. elle t'avais cerné si vite. si facilement. ses dernières paroles te touchent en plein cœur. tu sais cet organe au milieu de ta poitrine? jamais personne n'avait réussi à t'atteindre si profondément. t'avais raison. c'était une femme bien. t'as de l'estime pour elle, pour ce qu'elle a vécu. tu la respectes pour tout ça. après son monologue, c'est toi qui prend la parole. "sarah.. je suis désolé pour tout ce que t'as vécu." elle va dire que tu t'excuses encore. tu passes une main sur sa joue, que tu caresses du bout des doigts quelques instants. tu la décales finalement dans sa nuque, sous ses cheveux blonds et tu l'attires dans tes bras. tu déposes un baiser sur sa clavicule avant de parler d'une voix douce. "je cherche pas à te faire peur. simplement, c'est ce que ça provoque chez les gens quand je le dis." tu cales ta tête contre la sienne et tes doigts effleurent la peau du haut de son dos dans des mouvements circulaires. "à dix-sept ans j'ai perdu ma mère... et mon père." tu déglutis. tu sens que l'émotion risque de te submerger. "j'ai regardé mon père tué ma mère et j'ai rien fais pour la sauver." t'aurais pu en faire plus. un coup de crosse avait suffit à te mettre ko. encore aujourd'hui, tu te sens coupable de sa mort. parfois, quand tu fermes les yeux, tu revois son visage horrifié. tu finis par te reculer doucement, ton visage à quelques centimètres du sien. la bouffe sur la table basse allait être froide, mais tant pis. ce moment entre vous est plein de sincérité et d'émotion. c'est la première fois depuis bien longtemps que t'arrives à en parler. "j'étais très proche d'elle." tu souris, tendrement en repensant à son délicieux visage. "elle était incroyable. elle était douce et aimante. je crois qu'on peut dire que c'était la femme de ma vie parce que je pourrais jamais aimé une femme comme je l'aimais elle. j'aurais donné ma vie contre la sienne... mais je l'ai pas fait." ta voix se brise. tes yeux s'embrument. tu fronces les sourcils. "après... il s'est suicidé sous nos yeux." les tiens et ceux de ta sœur.

@"Kamila Monroe"

tes mots sont sincères. percutants. tu lui ouvres doucement ton cœur, laissant tomber la carapace que tu t'étais forgé il y a des années. t'aurais jamais cru le faire un jour. parler de cette façon. de ces horreurs qui te hantent depuis tout petit. ta mère, c'était tout pour toi. c'était ta vie, ton souffle. le jour où elle est morte, t'as cessé de respirer avec elle. au début t'as cru t'étouffer. puis t'as dû réapprendre. t'as délaissé nikki, parce qu'elle te rappelle trop sa mort. tu cesseras jamais de penser que c'est de ta faute. t'aurais dû te battre davantage pour elle. tu clignes des yeux plusieurs fois essayant de refouler les larmes qui montent. tu veux pas te montrer faible. tu veux pas pleurer devant elle. pas pour ce monstre. tu l'as assez fait par le passé. alors tu viens nicher ta tête au creux de son cou. tu fermes les yeux. ton cœur se brise un peu plus en y repensant. jamais tu pourras en recoller les morceaux. tu respires son odeur féminine et tes mains viennent se déposer naturellement dans le bas de son dos, au creux des reins. "c'est de ma faute si elle est morte." sarah te dit que non mais tu refuses de la croire. au fond de ton coeur tu sais que c'était toi. tu l'avais lâchement abandonné. tu baisses la tête, vraiment pas fier de ce que t'avais fait. et tu sens ses doigts exercer une pression sur ton menton. tu relèves la tête pour la regarder. elle est assise sur tes jambes. sans aucune arrière pensée, tu viens placer tes mains de part et d'autre de son corps, sur ses hanches. les mots qu'elle prononce te touchent un peu plus. elle dit que t'es son héro. elle arrive à t'arracher un sourire. tu la regarde, tendrement. qu'est-ce que tu fais au juste? tu la laisse t'imprégner de douceur. t'aspires chacun des mots, chaque petite attention, chaque regard, chaque caresse et les stocke à l'intérieur. au plus près de ton organe vital. tu crois qu'elle peut t'apporter quelque chose en plus qu'aucune autre femme n'a su faire jusqu'à maintenant. une dose incroyable de réconfort. "je m'en voudrais toujours de pas l'avoir protéger. dix-sept ans, j'étais presque un homme. j'aurais dû faire quelque chose." tu te mords la lèvre mais quelques larmes s'échappent de tes yeux. t'es faible. t'es à vif. tu te sens écorché. comme à nu, sous ses yeux. t'as laissé ta fierté de côté, ainsi que ton aigreur. tu feras probablement comme si rien ne s'était passé demain matin parce que tu peux pas te permettre de te montrer faible devant tout le monde, mais en attendant tu chéris cette complicité, ce lien naissant entre vous. qu'est-ce que ça faisait de vous? des amis, plus? t'en sais rien, t'es perdu. tu t'es jamais rapproché d'une femme de cette façon. qu'importe. ses doigts sur ton visage, essuyant les quelques larmes sur tes joues, t'apaisent. "merci.." que tu souffle, presque inaudible. tu la remercie d'être là. de vouloir être là. d'avoir écouter. d'essuyer les gouttelettes sur ton visage. de te réconforter. tu la regarde un instant, hésitant. puis t'avances les lèvres à la rencontre des siennes. tu l'embrasses avec tendresse, puis passion.

@"Kamila Monroe"

elle insiste. elle est persuadée que t'y es pour rien. que ta mère avait voulu te protéger. sans doute, mais tu te souviendras toujours du coup de feu. t'avais sursauté. puis t'avais hurlé de toutes tes forces. il avait même pas eu un regard pour vous avant de se tirer une balle à son tour. elle avait rien demandé. il avait juste péter un plomb. et toi t'étais impuissant. tu finis par laisser tomber, tu comprends que sarah continuera de te dédouaner qu'importe ce que tu puisse dire. mais ils étaient là dans ton coeur. tout au fond. les remords. les regrets. surtout le chagrin. "j'en parle jamais à personne. t'es la première à qui j'en parle depuis..très longtemps." t'étais plus trop sûr d'à quand ça remontait tout ça. taïssa était au courant. elle était en quelque sorte ta meilleure amie, alors c'était logique qu'elle le sache. mais pourquoi sarah? peut-être parce que t'avais envie de lui faire confiance. que tu sentais que tu pouvais lui faire confiance. qu'elle méritait un peu plus que le baratin habituel que tu sors aux filles que tu veux mettre dans ton lit. sarah, c'est différent. elle te comprend. tu la comprend. c'était le hasard qui avait présenté l'un à l'autre. il se passait quelque chose. tu ressentais comme une sorte d'alchimie. un truc plus puissant encore qu'une simple pulsion sexuel. tu savais juste pas quoi. quand tes lèvres prennent possession des siennes, tu savoures ce baiser. tes mains caressent doucement ses hanches avant de glisser timidement sous sa robe et de flirter avec sa peau. tes doigts retrouvent sa cicatrice et effectuent des mouvements rotatifs autour de celle-ci. sa peau est lisse, douce. votre baiser devient plus charnel, plus passionné. tu presses un peu plus tes lèvres contre les siennes, pulpeuses. t'apprécie la proximité de vos corps, sentir sa poitrine se soulever au rythme des respirations. t'apprécies le contact de sa peau contre la tienne. vos bras qui se touchent. puis tes lèvres quittent les siennes, à bout de souffle, pour aller courir dans son cou. t'y déposes quelques baisers envieux, fiévreux. tu veux conserver cette étreinte. rester dans ses bras. y trouver un peu de réconfort. elle est attachante. et t'as envie de t'attacher à elle. tu veux la chérir. la combler. alors ta langue se balade jusqu'à son lobe d'oreille, que tu suçotes sensuellement. elle te fais de l'effet. elle a un charme fou. elle pourrait faire balancer les cœurs de bien des hommes. mais pour l'instant, elle est dans tes bras. et c'est tout ton être qu'elle ébranle. dieu que t'as envie d'elle. dieu que t'en veux plus.

@"Kamila Monroe"

pourquoi elle? plus tu la regarde et plus son charme opère sur toi. y a quelque chose qui t'attire mais quoi? est-ce que c'est sa personnalité? son histoire? tu voulais lui faire confiance. en lui ouvrant ton coeur, tu l'accepte dans ton cercle restreint. maintenant y a cette proximité entre vous. au delà, du physique, vous avez établi un lien. alors tu hausses doucement les épaules à sa question. "j'ai l'impression que je peux te faire confiance." gars si tu savais. elle te paraissait honnête, loyale. et sa sensibilité te séduisait.

tes mains timides sur ses cuisses, tes lèvres brûlantes contre les siennes. tes émotions se déchaînent quand elle répond à ton baiser par un autre tout aussi envieux. tu promènes ta langue dans son cou, goûtant chaque parcelle de peau. tu la sens frémir sous tes caresses, faiblir sous tes baisers. ses doigts s'agrippent à ton tee-shirt alors tu lèves les bras pour l'aider. elle te déshabille. fais voler le tissu. quand ses mains se reposent sur toi, t'en profites pour décaler les tiennes. plus haut, sur ses fesses. puis dans son dos. tu la sers un instant contre toi. tu veux la sentir s'abandonner dans tes bras. ses lèvres jouent contre ta peau. sa langue dévale ton cou. tu lâches un soupir de satisfaction. tu veux que ses mains continuent de te caresser, ses lèvres de t'embrasser. tu veux aussi la déshabiller, trop impatient de découvrir ce qu'elle cache sous cette robe. alors tu remontes le tissu, doucement. tu dévoiles chaque centimètre carré de sa peau. tes yeux se baladent sur son corps à mesure que tu fais glisser tes mains de bas en haut. t'aperçois d'abord sa cicatrice, celle que tu caressais. celle qui lui avait fait tant de mal. celle sur laquelle t'as envie de déposer tes lèvres pour lui faire oublier. puis tes yeux remontent sur sa lingerie. sur ses formes. bon sang qu'elle est belle. puis son ventre apparaît, son nombril parfait. enfin, ses seins. une fois débarrassée de sa robe, tu la contemples. elle est magnifique. tu brûles d'envie d'elle. tu fais glisser tes doigts sur sa peau, t'attardant au niveau de ses seins. tes lèvres viennent s'échouer sur celui de droite. entre ton pouce et ton index, t'attrapes la bretelle de son soutien gorge que tu fais doucement glisser sur son bras. son sein libéré, tu passes ta langue sur son téton. elle aussi est excitée. tu le mordilles doucement, le suçote allègrement et en lèche l’aréole suavement, du bout de la langue. puis ta main gauche glisse dans son dos. tes doigts le dévale, ondulent le long de sa colonne vertébrale avant de prendre place sur ses fesses, que tu presses délicatement.

@"Kamila Monroe"

elle te rend fou. tu la sens onduler alors que ta langue titille le bout de son sein. gourmand, tu finis par faire voler son soutien gorge dans la pièce. tu déposes ensuite un baiser sur le sein jaloux avant de relever la tête. ta main sur ses fesses généreuses la presse un peu plus contre toi. t'as chaud. t'es brûlant. t'as envie de plonger en elle, si profondément que tu veux t'y perdre. sa main qui agrippe tes cheveux, qui attire tes lèvres aux siennes. sa façon d'embrasser. de t'embrasser. avec passion. t'as envie de faire voler le seul bout de tissu qu'il lui reste. t'es comblé quand ses mains courent vers le sud. quand elle attrape ta boucle de ceinture. tu frissonnes à son contact. le métal semble glacial contre ton ventre. tu commençais à te sentir à l'étroit dans ton pantalon alors quand elle t'en libère, tu peux pas retenir ce léger grognement qui sort de ta bouche. tu te redresses finalement. te remettant sur tes pieds, quittant l'onctuosité du canapé avec sarah dans tes bras. bien accrochée, tu passes tes mains sous ses fesses pour la garder en place. tu te libère de ton pantalon, tant bien que mal alors que tes lèvres sont collées aux siennes. et ton érection naissante se fait encore plus pressante contre elle. vous quittez le salon pour rejoindre sa chambre, laissant le sachet de bouffe sur la table basse. ce sera pour plus tard. là t'as qu'une envie, c'est de la bouffer elle. t'as envie de goûter son intimité, sa moiteur. alors tu la renverse sur le lit et te place au-dessus d'elle. tes lèvres déposent des baisers de son cou jusqu'à son bas ventre. puis sa cicatrice réapparaît. alors tu déposes ta bouche tout contre. un baiser doux vient l'apaiser. ton index la redessine, comme pour la gommer et la faire disparaître de son délicieux corps.

@"Kamila Monroe"

le surnom qu'elle te donne te fait sourire. t'es ravi de cette complicité entre vous. c'est naturel. elle te dévore la lèvre. t'as déjà oublié tout ce qu'il s'est passé ce soir. la rue, la bagarre. tu concentres ton attention uniquement sur elle. sous le coup de l'excitation tu ne sens même plus ta douleur dans le ventre. elle a été remplacé par un désir ardent. tout ton ventre est en feu. la bosse dans ton caleçon ne cesse de grossir, à mesure qu'elle frotte contre son bas ventre quand tu marches. une fois sur le lit, ton attention se porte à sa cicatrice. malgré son origine et la douleur qu'elle avait dû ressentir ce jour là, ça prouvait sa force. elle ne l'aime pas. elle doit la détester, ça lui rappelle de mauvais sourire mais toi, tu l'aime bien cette cicatrice. tu souffles doucement dessus comme pour la faire s'envoler. elle se cambre sous tes mouvements. tes lèvres embrassent une dernière fois ce triste souvenir, dans l'espoir dans faire un meilleur. "moi je l'aime bien." tu relèves doucement la tête pour la regarder. tu lui adresses un sourire franc, sincère. ses yeux brillent d'envie. puis elle t'ouvre le chemin jusque vers sa féminité. tu descends un peu plus et déposes des baisers sur ses cuisses. l'une après l'autre. remontant des genoux jusqu'à l'aine. tu veux lui faire plaisir. la faire gémir. elle frémit quand ton souffle s'abat sur sa peau. tu fais glisser tes doigts sous ce petit bout de tissu noir, le rabattant sur le côté. tu contemples son pubis avant de venir y déposer tes lèvres. ta langue vient danser sur son clitoris, dans un rythme effréné. tu la déguste sensuellement puis goulûment. ta main droite posée sous ses fesses, l'autre sur le bas de son ventre. t'as une totale emprise sur ses désirs. sa main dans tes cheveux, elle en veut plus. tu continus. t'arrêteras pas avant qu'elle jouisse.

@"Kamila Monroe"

tu la torture de ta langue habile. elle remue un peu plus à chaque coup de langue que tu lui porte. tu la trouve délicieuse. tu souris, satisfait, quand tu l'entend soupirer puis gémir. tu savais comment la faire craquer. t'avais de l'expérience dans le domaine, tu savais parfaitement comment t'y prendre. t'intensifies un peu plus tes mouvements quand sa main appuie dans tes cheveux. tu sens qu'elle va venir. qu'elle va jouir. alors tu la lâche pas une seule seconde jusqu'à ce qu'elle explose dans ta bouche. ses gémissements brisent le silence ambiant. ils sont forts. sans gêne. son corps tremble alors que l'orgasme l'envahit. t'es fier de toi. quand tu te redresses, tu vois ses lèvres étirées en un beau sourire. toi aussi tu souris. vos regards se croisent et s'accrochent. t'y lis un désir démesuré. elle a envie de toi et t'as envie d'elle. alors tu finis par virer une bonne fois pour toute ce string qui te nargue, en le faisant glisser le long de ses jambes. puis elle te prie de remonter à sa hauteur, tirant sur ton bras. tu plonges ton regard dans le sien. ses yeux émeraudes te font chavirer. tu te dis que t'as de la chance finalement d'être ici. dans son lit. dans ses bras. ses paroles sont tendres. tu les crois sincères. t'attrapes sa main dans la tienne. t'enlaces tes doigts aux siens avant de reprendre possession de ses lèvres. ton envie prend le contrôle. et c'est à ton tour de finir nu. elle te libère de ton caleçon, habilement. libérant dans le même temps ton excitation. ton érection dressé entre ses cuisses. "j'ai envie de toi.." que tu prononces entre deux baisers. tu captures sa lèvre inférieure entre tes dents. follement. puis ton bassin se presse tout contre ses cuisses, qu'elle écarte doucement te laissant le chemin libre. tu la pénètre tendrement. le contact de sa chair te fait frémir. un léger grognement s'échappe de tes lèvres. puis tu t'enfonces en elle affectueusement alors que ton coeur tape dans ta poitrine. tu commences tes mouvements de va-et-viens, prenant soin de l'honorer à chaque coup de rein. t'y va en douceur alors que t'as l'habitude d'y aller sauvagement. avec force et parfois un peu de brutalité. mais ton corps tout entier te crie de fusionner avec le sien. t'as jamais ressenti ça avant. votre étreinte charnelle te consume, elle t'embrase. mais pas comme t'en avais l'habitude. t'as plus envie de la baiser. non. tu veux juste lui faire l'amour. alors c'est ce que tu fais.

@"Kamila Monroe"

quand tu t'enfonces en elle, c'est l'émotion qui te submerge. ton cerveau se déconnecte. ton coeur tambourine. tu sais pas ce qui se passe dans ton être mais cette fille provoque quelque chose en toi. quelque chose que t'as jamais ressenti auparavant. à chaque coup de rein, ton coeur sursaute. ta peau te brûle, au contact de la sienne. c'est comme un feu ardent. t'es plus entreprenant qu'elle mais tu t'en fous. t'es à sa merci. tu veux la combler. ton corps l'écrase légèrement, tu te soulèves d'un bras. l'autre toujours agrippé au sien. sa main dans la tienne. alors que tu bouge, tes yeux se fixent sur son visage. tu veux voir tout le plaisir que tu lui procure. c'est simple, tendre et à la fois exquis. la tension monte encore quand elle remue contre toi. ton pénis se fraye un chemin en elle, agréablement. ses mouvements décuplent tes sensations et ton plaisir. elle te fait comprendre d'accélérer le rythme, ce que tu fais, avec entrain. elle te fait tourner la tête alors tu viens cacher ton visage au creux de son cou. les yeux fermés. tu respires l'odeur de sa peau, son parfum dans les draps. bordel, t'es faible. tu te reconnais pas. mais en même temps c'est tellement bon. elle est douée. tu grognes avant de rouler doucement sur le côté, quittant quelques instants sa chair. des secondes trop longues. tu l'invites finalement à te chevaucher, l'incitant à se placer sur ton membre désireux. tu colles ton corps contre le sien. tes lèvres attrapent les siennes et tes mains se placent sur ses hanches pour l'aider à se mouvoir. c'est encore meilleur comme ça. tu peux la contempler, caresser sa peau tandis qu'elle te cajole. ce moment est parfait. tu l'aides à bouger plus vite sur ton sexe tendu, t'es au bord de l'implosion. tu bascules la tête en arrière. t'essayes de te retenir de jouir. tu veux que ça dur encore parce que c'est tellement bon. tu veux qu'elle vienne aussi.

@"Kamila Monroe"

t'essaie tant bien que mal de te concentrer mais c'est pas facile. sa façon de te chevauchée se veut assurée. t'as envie de t'abandonner à elle. tu la laisses choyer ton corps comme jamais une femme ne la fait. ce contact divin de ses seins contre ton torse te rend fou. et t'es surpris quand elle te pousse en arrière. ton dos s'écrase contre le matelas. tu la regarde prendre son pied. elle est comme libérée, déchaînée elle se dévoile sous tes yeux. tu la trouve foutrement sexy au dessus de toi. dans toute sa magnificence. elle remue inlassablement sur ton sexe, avide de toi. tes doigts entrelacés aux tiens, tu la laisse prendre les rênes. elle te contrôle. tu lui abandonne ton corps. tu l'autorise à en faire ce qu'elle veut, tant qu'elle prolonge ce moment de pur plaisir. t'aime qu'elle te domine. mais finalement, tu libères une de tes mains que tu passes sur son ventre, autour de son nombril puis ton pouce vient torturer son clitoris. t'affiches un sourire coquin sur le visage. tu joues avec quelques instants avant qu'elle ne te rappelle à elle et que vos corps s'unissent à nouveau. avant qu'ils ne fassent plus qu'un. son corps trouvent sa place naturellement contre le tien. elle veut te rendre fou alors elle ressert son emprise sur ton membre à vif. tu vas exploser en elle, tu le sais. ton coeur bat si fort à l'intérieur, t'as peur qu'il te lâche si t'imploses. tu sens ses muscles se contracter autour de ton sexe. un gémissement de plaisir s'échappe finalement de ses lèvres. l'orgasme l'envahit et déborde sur toi. en quasi-symbiose, t'exploses en elle, dans un ultime sursaut. tu grognes lourdement contre son cou, libérant cette vague de plaisir qui te submerge à ton tour. t'as le souffle coupé. ta tête bascule doucement en arrière, un sourire de bonheur envahit ton visage. ton cerveau cesse de fonctionner. le temps s'arrête. tes yeux ne voient qu'elle. dans tes bras, les siens brillant de plaisir. t'achèves ce moment en accolant tes lèvres contre les siennes, lui allouant un tendre baiser.

@"Kamila Monroe"

t'aurais jamais cru être capable de faire l'amour de cette façon à une femme. d'habitude, t'es plutôt du genre à tirer ton coup et partir ensuite. t'as jamais de mots doux, de tendresse, d'affection pour aucune de tes conquêtes. mais finalement tu te rend compte que c'est pas si mal de s'investir complètement avec sa partenaire. ça changeait tout. quand tu la regarde, tu ne vois pas qu'une fille de plus à ajouter à ton tableau de chasse. non. tu vois une fille sensible, avec des émotions, avec un vécu. tu ne vois pas que son enveloppe charnel. tu ne peux pas t'y arrêter, ça ferait de toi un salaud et tu veux pas qu'elle pense ça de toi. ce moment d'intimité, c'est comme si il vous a connecté l'un à l'autre. il s'est passé quelque chose d'inédit entre vous deux. de spécial. ton corps s'est épris du sien. et tes lèvres pleurent déjà les siennes. un dernier baiser pour sceller ce moment, c'est tout ce qui te passe par la tête. comme pour le graver en toi pour ne jamais l'oublier. pour vérifier aussi que tu ne l'avais pas rêvé. vous finissez par vous allonger, l'un contre l'autre. sa tête sur ton torse. ton coeur avait du mal à se calmer. tu le sentais encore cogner fort dans ta poitrine. t'auras besoin d'un moment pour que l'excitation redescende. ta tête contre la sienne, tes bras l'englobe. tes doigts caressent sa peau dans des gestes délicats, se baladant innocemment dans son dos. vous restez silencieux, de longues minutes. seuls vos souffles rompent le silence par intermittence. tu ne savais pas encore comment t'allais gérer cette fin de soirée avec elle. si t'allais dormir dans ses draps ou dans la chambre d'ami à l'étage. qu'est-ce que ça ferait de vous si tu restais là? tant de questions qui te viennent en tête à mesure que tes esprits reviennent. tu les balayes, c'était pas le bon moment pour y penser. tu le fera demain. pour l'instant tu vas juste profiter de ce moment avec elle. ce moment de complicité, de plénitude. elle finit par briser le silence. sa douce voix te demande si ça va tandis qu'elle se redresse pour te regarder. tu lui souris. "tu es incroyable." après tout, elle t'avais offert un moment d'intimité juste délicieux. puis finalement tu repenses au programme de soirée que vous aviez prévu. bien différent de celui-ci. la bouffe devait être bien froide maintenant. "on a oublié les nems dans le salon." un rire amusé sort de ta gorge. ce petit bout de femme valait tout les nems du monde.

@"Kamila Monroe"

c'est vrai que tu faisais que sourire. tu savais pas trop pourquoi, en dehors du fait que t'avais fais l'amour à cette femme comme jamais. tu te sentais léger. loin de tout. des problèmes, des angoisses. ton coeur flotte dans ta poitrine. t'appréciais toujours sentir ses lèvres sur les tiennes. ça se faisait simplement. t'avais pas à te forcer pour lui rendre ses baisers. t'entends son rire jaillir de ses lèvres. tu l'observes, fasciné. amusé qu'elle aussi l'avait oublié. tu prends un air faussement indigné en réponse à sa remarque. "j'espère bien que ça valait le coup." que tu lui avais procuré plus de plaisir qu'un sachet de nems pouvaient le faire. mais la voir rire fit bondir ton coeur. ta carapace était complètement détruite. tu l'avais déposé à terre, à ses pieds. tu jettes un œil sur son corps quand elle se relève. sur ses seins, sur ses fesses. sa cicatrice. t'en grave les images dans ta tête avant qu'elle ne s'enroule dans un drap. tu ne veux pas les oublier. ses cheveux blonds recouvrent ses épaules. même dans un drap, tu la trouve magnifique. tu l'écoutes et te lève à ton tour, lentement. t'attrapes ton caleçon sur le sol et l'enfile. tu déposes un baiser sur son épaule avant de la suivre hors de la chambre. t'ébouriffes ta tignasse en arrière en marchant. elle attrape le sachet de bouffe sur la table avant d'aller dans la cuisine. tu la rejoins puis l'aides à disposer les nems dans une assiette. "laisse, je vais le faire." tu les mets à réchauffer. toi aussi t'avais faim. mais t'avais apprécié ton entrée. tu l'avais dévoré toute entière. toutefois, l'odeur des nems chauds suffis à te remettre en appétit. ton ventre se manifeste, pressé d'avaler ces mets chinois. c'était quoi la suite de la soirée? un film comme vous l'aviez prévu? peut-être. mais tu feras tout ce qu'elle veut, quoi qu'elle te demande. tu prépares un plateau repas puis vous allez vous réinstaller sur le canapé dans le salon. tu déposes le plateau sur la table basse. au sol, les restes de vos galipettes passionnées. sa robe, son soutien-gorge et tes vêtements. tu les ramasse et les dépose plus loin. toi, tu restes en caleçon. t'es bien comme ça. pas gêné du tout. en plus tu la soupçonne d'apprécier la vue.

@"Kamila Monroe"

tu t'assois à côté d'elle sur le canapé avec en tête le souvenir de ses lèvres sur ta peau. t'es bien là. à ses côtés. t'es pas gêné à l'idée de passer la nuit avec elle. tu veux pas partir. pour rien au monde t'irais dormir dans la rue. tu veux bien t'habituer à la chaleur de son corps. à cette confiance qui vous lie. "elle va mieux, t'en fais pas." sa passion t'avait fait tout oublier. tu sentais même plus le gonflement. c'était comme si elle l'avait pansé avec amour. la douleur était déjà loin. comme si t'avais reçu un baiser magique. affamés, vous dévorez le contenu de l'assiette, en silence. tu l'observes par moment, discrètement alors qu'elle savoure ses nems. elle est jolie, même dans son plus simple apparat, avec des miettes au coin des lèvres. toi, tu fais qu'une bouchée des nems. à vrai dire tu trouvais pas ça mauvais, même réchauffé. vos galipettes t'avait mis en appétit. le son de la tv meuble le silence de l'appartement, presque gênant. une fois rassasié, tu te laisses choir, enfonçant tes fesses plus profondément dans le canapé. mais elle attrape ton bras, t'attire contre elle avant de scruter tes tatouages. "la plupart sont simplement décoratifs. je les aime tous mais le plus important c'est celui-ci." le premier et celui qu'avait le plus de significations à tes yeux. tu lui montre les trois roses encadrées d'ailes d'ange trônant fièrement au milieu de ton torse, au plus près de ton coeur. ça faisait pas mal d'années qu'il était là celui-là. tu fronces légèrement les sourcils avant de lui raconter. "il représente ma mère... les roses, c'est pour ne jamais oublier son amour. mais le reste là.. ça a été rajouté plus tard. je trouvais qu'il manquait quelque chose, qu'il était trop simple." tu lui montre la citation, dont elle connait déjà la référence. puis les colombes et l'étoile, qui font tout deux références au manque que t'as ressenti quand elle est partie. "je voulais pouvoir le voir en me regardant dans un miroir pour ne jamais l'oublier." tu pourras jamais oublier la peine immense que t'as vécu ce jour là, mais tu voulais te souvenir d'elle différemment. tu la laisse ensuite observer tes autres tatouages, tordant ton bras pour mieux les voir. "me demande pas pourquoi j'ai fais celui-là, j'en sais rien.. mais je le trouve plutôt réussi, j'aime bien ce qu'il dégage." tu ris doucement en pointant du doigt la tête de singe sous ton avant-bras gauche. la gueule grande ouverte. c'était une idée folle. tu le trouvais pas si effrayant, plutôt impressionnant. au niveau des bras, le reste de ta peau étaient recouverts de dizaines de tatouages. des gros, des petits. tous entremêlés. y avait plus un seul centimètre carré de peau vierge.

@"Kamila Monroe"

tu lui conte l'histoire de tes tatouages mais quand tu parles de ta mère, l'émotion reviens. elle t'écoute, attentive, les doigts retraçant les contours. tu penses pas que ce soit possible d'aimer quelqu'un d'autre de la même façon que t'as aimé ta mère. tout comme il est inconcevable que quelqu'un réussisse un jour à t'aimer de cette façon. tu ne le mérite pas.
tu te surprends à penser que peut-être, si elle avait été encore là aujourd'hui, ta mère aurait apprécié sarah. ça tu ne le saura jamais. t'aurais eu une vie complètement différente de la tienne si seulement il ne lui avait pas tiré une balle dans la tête. tu serais sans doute loin d'ici, avec un job convenable. t'aurais pas traîner en prison cinq ans. tu serais peut-être heureux. nikki aussi. "tu l'aurais adoré," souffle-tu doucement alors que ses lèvres embrassent ta peau. tu parles comme si t'allais la lui présenter. pourtant ça n'arrivera pas. tu continus ton récit avec la tête de singe, qu'elle trouve effrayante. c'est pas commun comme tatouage mais c'est ça que tu aimes aussi. les tatouages uniques, que tu ne reverras jamais sur personne d'autre. il y a tellement de possibilités, toutes les couleurs, tous les styles possibles. sur ta peau, t'en a de différents styles, de plusieurs tatoueurs. de la couleur et du noir et blanc. et c'est ce qui rend l'ensemble encore plus beau. enfin elle t'interroge sur la pièce au niveau de ton flanc gauche - un navire - , en face du colibri. "celui-ci me correspond plutôt bien en fait. il vogue en eaux troubles, un peu comme moi dans la vie. un jour je finirais pas trouver un trésor." tu parles comme un enfant. qu'est-ce que ce sera ton trésor? dans la vie, les gens s'obstinent à trouver le bonheur. toi tu cherches quelque chose que t'es incapable de nommer. tu le fera quand tu l'auras devant toi. son regard s'ancre aux tiens. elle prend un air plutôt sérieux, agrippant ta nuque et souriant, avant de te demander à quoi vous jouiez ensemble. tu sais pas. qu'est-ce que tu peux bien lui répondre? qu'est-ce que tu ressens? elle t'attire. elle te plaît. t'apprécies sa compagnie mais tu sais pas si c'est suffisant pour parler de couple. t'as jamais connu l'amour, toi. t'es un débutant. tu sais pas ce que c'est. alors sans doute que t'es aveugle face à ce qu'elle elle peut ressentir. mais tu te sens juste bien, là, avec elle. c'est sans doute trop tôt de toute façon pour parler de sentiments, peut-être décideras-tu de ne pas la revoir. parce que c'est ce que tu fais habituellement. alors tu hausses les épaules, sûrement incapable de lui dire ce qu'elle veut entendre. "je sais pas. on passe un bon moment." un peu de réconfort, car c'est comme ça que tu veux le voir; ça fait du bien.